Al Azhar refoule les étudiants algériens à cause de l’élimination de l’Egypte du Mondial 2010

Publié le par Mr.Green

Manifestement, l’Egypte ne recule devant rien pour se venger de l ’Algérie qui « avait osée » l’éliminer des qualifications pour la coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. Cette fois-ci, c’est au tour de la mosquée d’Azhar de s’illustrer de manière surprenante et répréhensible pour contrer "cette ennemie de tous", selon les trublions Egyptiens, qui est l’Algérie.Mosque-Al-Azhar.jpg

 
En fait, le ministère algérien des affaires religieuses et des Waqfs avait conclu un accord d’association avec la mosquée d’Al Azhar, qui s’est engagée à assurer la formation chaque année  des imams et des étudiants en poste graduation, master et doctorat. Pour cette année, et comme de coutume, la partie algérienne, après avoir envoyé les demandes et les dossiers des candidats à cet effet, devait recevoir les autorisations et les formalités de la part de la direction d’Al Azhar pour l’accès  à  la  session 2010 prévue fin novembre dernier.
Mais à la surprise générale, Al Azhar s’est abstenu de répondre et même refuser d’autoriser quelconques formalités de son accord avec l’Algérie, et ceci, certainement et assurément après les événements tragiques qui ont suivi le match de football entre l’Algérie et l’Egypte, et l’élimination logique de cette dernière de la coupe du monde 2010 sur la pelouse  d’Oum Dourman à Khartoum par une étincelante équipe d’Algérie.

Le conseiller de communication du ministère des affaires religieuses et des Waqfs, Oudda Fellahi, a affirmé à Echorouk que « la mosquée d’Al Azhar a délibérément et volontairement  refusé d’appliquer l' accord la liant avec le ministère Algérien des affaires religieuses, qui consiste à envoyer et à former en son sein  des promotions algériennes pour formation et perfectionnements d’élite, et sachant que les candidats sont des titulaires de masters  et  de doctorats ». Notre interlocuteur a précisé que la promotion concernée contient 53 imams et étudiants dont 10 professeurs de degré doctorat, et le reste tous en master, qui sont formés par des imams d’Al Azhar pour servir et travailler en Algérie.
Fellahi affirme également  qu’Al Azhar devait délivrer les autorisations le mois de novembre passé, la date qui coïncidait avec celle du match entre l’algérie et l’Egypte. La même source explique que l’accord entre la mosquée d’Al Azhar et le ministère algérien des affaires religieuses de former les imams et les étudiants dans la mythique mosquée visait à promouvoir les compétences et le niveau  des cadres des mosquées, et ceci  dans le cadre de la stratégie d’améliorer le rendement des imams dans les mosquées, pour qu’ils puissent accomplir convenablement leur rôle qui est le sien dans les mosquées du pays.
Du coup, la convention  stipulait que 53 imams devaient subir une formation intensive,  toutes les formalités avaient été accomplies, dont l’équivalence des diplômes, et il ne restait que les autorisations qui devaient être reçues le mois de novembre dernier, et cela selon les affirmations du cheikh d’Al Azhar, qui a assuré la partie algérienne que les autorisations ne dépasseraient pas cette date.
Et depuis, la mythique mosquée du Caire s’est abstenue de toute réponse favorable, pourtant au début Al Azhar s’est montrée très coopérative et même enthousiaste, affirme encore le responsable de communication du ministère des Waqfs. Le ministère est en attente toujours d’une réponse de la partie Egyptienne. A la question d’Echourouk si la partie algérienne réagira par des mesures de réciprocité, c’est-à-dire rompre définitivement  l’accord et probablement toute relation avec l’institution d’Al Azhar, Fellahi est resté sceptique  et perplexe : « c’est une question de temps, nous sommes en attente d’une réponse d’Al Azhar ».
Par le biais de Fellahi, le ministère des affaires religieuses et des Waqfs « exprime son indignation et dénonce énergiquement les agissements et déclarations de certains imams de cette fameuse mosquée qui porte pourtant une référence de Fiqh et de savoir religieux. Ces imams d'El Azhar se sont emportés outrageusement contre l’Algérie à cause d’une joute de football, et s'ont allés plus loin en qualifiant les algériens  de tous les blasphèmes et de peuple Algérien d'impie (kouffar)», insiste amèrement ce responsable.
Dans un autre contexte, et dans le même registre, plus de 200 étudiants algériens en Egypte ont exprimé leur appréhension et leur inquiétude face à une réaction violente  des égyptiens   en prévision de la coupe d’afrique des nations de volley ball qui se tiendra ces jours ci au Caire.
Ces étudiants appellent les autorités algériennes à revoir leur statut et demandent à être intégrer dans les universités algériennes dans les plus brefs délais, après avoir subi tous les maux et autres outrages de la part d’une Egypte qui ne montre son hostilité qu’envers les algériens et brille, par contre, dans la traîtrise et la vilainie en caressant dans tous les sens du poil les sanguinaires sionistes israéliens.


http://www.echoroukonline.com/fra/index.php?news=5775
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article